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  • ludoviclesven9

Embarquement immédiat sur le Marion Dufresne!

1er décembre 2022

Il est 8h30 lorsque l’on quitte l’Ermitage Hôtel de St Gilles où nous avons passé 15 jours de confinement strict. Même si l’accès à la piscine nous a été autorisé après 7 jours, ce séjour n’en reste pas moins éprouvant, essentiellement dû au manque d’activité physique, aux repas peu variés et surtout au bruit incessant de la route extrêmement passante, à 2 mètres de nos terrasses. Il est 8h30 lorsque nous montons dans notre minibus, en direction du port… Après une petite heure de route, il est là, enfin, ce géant bleu, blanc et orange partiellement masqué par une série de bâtiments. L’excitation se fait ressentir pour tout le monde ! Même pour les vieux briscards des Kerguelen et autres îles australes, la joie et le bonheur de retrouver ce bateau mythique restent les mêmes ! Nous arrivons sur les quais. Devant nous trône ce géant, le Marion Dufresne, où toute une équipe s’active pour charger son ventre de vivres, matériel, pétrole et surtout passagers. Après un contrôle de notre température corporelle et une fiche sanitaire remplie, nous retrouvons Sébastien, l’OPEA (chargé des Opérations Extérieures Australes) pour cette rotation du Marion Dufresne. Nos sacs sur le dos, nous empruntons enfin l’échelle qui nous mène sur le pont E du bateau. Nos passeports sont confiés à l’OPEA et en échange, nous recevons la clé de notre cabine. Chacun de nous se disperse pour tenter de trouver son antre, celle où nous passerons 14 jours, bercés par le roulis inconstant et incessant de la mer. Après plusieurs échelles (escaliers sur un bateau) franchies et couloirs arpentés, me voilà enfin face à la porte de ma cabine qui porte le numéro 4020. Au fond de celle-ci se trouve ce hublot qui me permettra de rêver tous les jours d’océan et de voyages lointains. Je suis situé suffisamment haut pour ne pas avoir une vue sous l’eau sauf, j’imagine, lorsque nous retrouverons des zones de l’océan indien un peu plus perturbées (nous en reparlerons sûrement !). La cabine est très simple, sans florilège. Elle peut avoir plusieurs fonctions : chambre pour 3 personnes ou laboratoire. Il y a trois bannettes dont deux en hauteur. Je choisi la troisième. Pour le moment je suis seul dans cette cabine. Un autre minibus doit arriver. La cabine est relativement spacieuse pour un bateau. Le reste de cette pièce est constituée d’un grand bureau, de placards et d’une petite salle de bain privative. Après quelques dernières photos du Marion prises du quai, nous quittons la terre ferme pour rejoindre à nouveau le bateau. Il est 12H15, un appel au micro nous indique qu’il est temps de rejoindre la salle de déjeuner pour un repas excellentissime (comparativement à ceux que nous avons mangé ces derniers jours !). C’est l’occasion de découvrir les premiers visages qui deviendront familiers dans quelques jours ! A 16h00, les sirènes du bateau retentissent ! Ca y est, le bateau s’éloigne du quai. C’est avec un pincement au cœur que je vois la terre ferme s’éloigner de mes yeux. Je reverrai ce quai dans deux mois et demi, riche d’images, de rencontres et d’expériences uniques. Il est 16h00, ce rêve d’expédition et de voyage à l’autre bout du monde débute enfin !





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